Notre trek Géants de Glace du Pérou nous conduit autour de l'Ausangate (6385m). Ce sommet emblématique de la Cordillera Vilcanota déborde littéralement de glace sur tous ses versants.

Nous pourrions nous prendre pour des super-héros... si des éleveuses et éleveurs d'Alpagas n'y avaient pas aussi établi leurs camps de saison sèche, à plus de 4000m. Là où ils cultivent encore la pomme de terre.

Parmi les points forts du trek, voici le Col de Palomita. Bien qu'une borne y annonce fièrement une altitude de 5200m, nous sommes à 5150m. Ce qui n'est pas rien.

Notre phase d'acclimatation ayant été efficace, nous le passons sans encombre. Selfie de rigueur au col.

L'évocation de "montagne à vaches" par chez nous n'est guère flatteuse. Au retour de ce trek, vous pourrez vous targuer d'avoir évolué sur une "montagne à alpagas". Ce qui est vraiment très flatteur, pour qui les a déjà fréquentées.

En effet, cet animal de la famille du lama et de la vigogne peuple les collines herbeuses non loin des glaciers. Le nombre très élevé de ces doux mammifères est sans commune mesure avec les vaches qui peuplent nos alpages en Europe.

Ces animaux font l'objet de toute l'attention des populations locales qui détachent des adultes sur ces territoires de très haute montagne lors de la saison sèche. Dès novembre, alors que la pluie revient partout, ici, c'est la neige qui couvrira les paturages.

Notre équipe locale prend en charge la conduite des chevaux de bât, le montage du camp et même la cuisine.

Sur la photo, Modesto en pleine préparation d'un repas dans une cabane d'altitude.

Des personnes d'un dévouement, d'une efficacité et d'une résistance au froid qui ne peuvent pas laisser indifférent.

Le déplacement en bus aller-retour de Cuzco à Ocongate reste une expérience inoubliable. Plus qu'un bus, c'est un omnibus sur une ligne très régulière et populaire.

Vous apprécierez le défilé de chapeaux andins qui y a lieu, l'occasion de découvrir la passion des péruviens pour les couvre-chefs de toutes sortes, de toute couleurs, de toutes hauteurs. Pour information, retenez qu'ils mangent à leur chapeau, suivent les cours à l'école avec leur chapeau. Le chapeau, sombrero, c'est du sérieux.

Chaque trajet dure environ 3h et passe à près de 4200m dans des paysages XXL jusqu'à nous révéler la présence de la mythique Cordillera Vilcanota, dominée par l'Ausangate à 6385m.

Au Pérou, la musique et le fête prennent de proportions insoupçonnées. A Cuzco, il est facile de participer à déambulations musicales de groupes locaux, nationaux voire internationaux. On y célèbre le passé colonial, précolombien, les animaux mythiques de la forêt amazonienne proche (gorille, crocodile...) mais aussi des animaux un peu fantasmés au Pérou puisque l'ours polaire fait partie de la fête.

Des fêtes aux musiques puissantes, aux danses endiablées et à l'ambiance bon enfant où les non-péruviens trouvent vite leur place. 

Parmi les 9 biotopes identifiés sur la planète, le Pérou en compte 7. Autant dire que la nourriture actuellement disponible dans le pays est d'une grande variété.

Ici, la fameuse "trutcha" (truite) cuite en croûte de quinoa. Un régal !

Dans les zones aux climats chauds et humides, la production de fruits exotiques (exotiques pour nous) est d'une grande qualité.

Pour quelques Euros, il est possible de consommer des jus de fruits assez énormes préparés au stand du marché.

Dans notre phase d'acclimatation, nous accédons à pied à un site archéologique de montagne très peu fréquenté.

Pourtant, Huchuy Cuzco, le "petit Cuzco", revêt un intérêt majeur sur le plan architectural, mais également pour son implantation très montagnarde et enfin par sa fréquentation vraiment très faible. Nous avons le temps d'en profiter. 

Notre phase d'acclimatation est très active. Elle se déroule d'abord à Cuzco (3400m) puis sur les versants de la Vallée Sacrée avec des passages à plus de 4000m.

L'occasion de découvrir les incontournables de l'architecture Inca, ces véritables Géants de Pierre. Des sites uniques au Monde !

Nous prenons également le temps de visiter des sites totalement extra-ordinaires, comme les Salines de Maras.

La surface de cette zone de traitement du sel est tellement gigantesque qu'elle est comparable à la celle d'un aéroport, mais en pleine montagne.

Lima recèle plusieurs trésors de culture péruvienne. Que ce soit le MALI ou le musée Larco, les pièces qu'ils présentent et leur muséographie permettent de cerner un peu mieux les cultures pré-colombiennes qui se sont succédées jusqu'à la conquête Espagnole du XVI° siècle.

Après leur visite, il vous sera difficile de désigner comme "inca" tout bloc de pierre taillée ou toute poterie. Le Pérou a en effet accueilli de nombreuses ethnies plus ingénieuses les unes que les autres. Nous les découvrirons aussi au musée.